AFRIKADAA 8 – « IMAGE EN MOUVEMENT » (Digital)

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Dans un contexte d’hétérogénéité culturelle, ouvert à des temporalités multiples ce numéro d’Afrikadaa questionne l’image en mouvement avec ses nouvelles narrations. Élément constitutif des salles de cinéma, puis des installations dans les galeries d’art, l’image en mouvement aujourd’hui, est en émet partout jusqu’à devenir partie intégrante de notre expérience quotidienne. Cette prolifération et l’élargissement de son champ obligent à décloisonner les disciplines et leurs méthodologies afin de repenser les dispositifs narratifs, le régime d’images ainsi que la manière de regarder ces images qui lui sont liés.

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Dans un contexte d’hétérogénéité culturelle, ouvert à des temporalités multiples ce numéro d’Afrikadaa questionne l’image en mouvement avec ses nouvelles narrations. Élément constitutif des salles de cinéma, puis des installations dans les galeries d’art, l’image en mouvement aujourd’hui, est en émet partout jusqu’à devenir partie intégrante de notre expérience quotidienne. Cette prolifération et l’élargissement de son champ obligent à décloisonner les disciplines et leurs méthodologies afin de repenser les dispositifs narratifs, le régime d’images ainsi que la manière de regarder ces images qui lui sont liés.

À partir de la notion d’image en mouvement Afrikadaa cherchera à mettre en avant la convergence et les processus d’hybridation entre le cinéma, l’art contemporain et les médias pris dans une perspective de narration innovante. Plus précisément, il s’agira de questionner les artistes qui investissent les nouvelles écritures ou langage cinématographique et qui interrogent les espaces qui en résultent. Ceux qui multiplient les formes discursives et narratives et s’emparent des possibilités de transmission des images pour concevoir, dans des formats et des circuits éloignés du cinéma commercial, d’autres critères de visibilité. 

L’objet scénaristique serait il obsolète ou mort pour ces cinématographes d’avant-garde. Le scénario tel qu’il est conçu aujourd’hui n’a plus sa place dans le cinéma du 21ème siècle. Interroger l’Archive comme objet filmique mais aussi les films et vidéos d’artistes et de cinéastes qui travaillent aujourd’hui dans le contexte de l’histoire coloniale et post-coloniale et des différentes cultures qui s’y croisent.

 Au moment où l’expression démocratique a repris une place importante et à la fois menacée, les artistes définissent leur propre échelle de visibilité et font circuler la parole à contre-courant d’une culture globalisée et consensuelle, mais aussi de toute revendication « identitaire » figée dans le temps et dans l’espace géopolitique.

Les films, qui répondent dans leur manière de distribuer la parole individuelle et collective, dans le traitement du consensus et de la divergence d’opinion pour mettre ensemble différentes manières de penser, seront abordés dans ce numéro. Il sera aussi question des nouvelles pratiques et des nouveaux usages de l’image via différents dispositifs d’écrans.

Fonctionnant comme un laboratoire éditorial dans lequel différents formats d’écritures cohabitent, Afrikadaa produit un type d’expérience qui sonde une forme de narration textuelle imagée, proche de l’idée, que le cinéma réinvente la réalité. Faire des films. Matérialiser le réel. Montrer l’invisible.

Il y a un cinéma à trouver. Un cinéma qui de front incarne le passé, le présent et le futur.

ENGLISH VERSION

Drawing from perspectives of cultural heterogeneity and multiple temporalities, this issue of Afrikadaa focuses upon the moving image and its modes of narrative. Once found in movie theaters, and then in art galleries, today the moving image has become an integral part of our everyday experiences. The proliferation and broadening of its domain forces us to decompartamentalize discipines and their methodologies, so that we can rethink its narrative appartuses and imagistic regimes, and the ways in which this a ects how we see these images. 

Starting with the idea of the moving image, Afrikadaa will foreground the convergence, and the processes of hybridization between, cinema, contemporary art and the media, all from the perspective of innovative narration.

Or, to be more precise, we will consider artists who articulate new writings, or new cinematic language, and who then interrogate the spaces that result. Artists who multiply discursive and narrative forms, and who take possession of possibilities of transmission in order to conceive of, in formats and circuits distant from commercial cinema, other criteria of visibility.

The scene-object is it obsolete? Is it dead for these avant-garde filmmakers? The storyline as it is presently known has no place in the cinema of the 21st century. We aim to interrogate the Archive as film-object together with the films and videos of contemporary artists and filmmakers who work in the context of colonial and post-colonial cultures and the currents that cross therein. 

At a time when democratic expression has taken a new place of importance — even as it is threatened — artists de ne their scale of visibility, circulating words that move against the grain of a globalized, consensual culture and offer an “identitary” revindication situated in a geopolitical time and place.

In this issue we include lms that give space to individual and collective speech, which assemble consensus and divergence in order to create di erent ways of thinking.

But we do not shy away from interrogating these new practices and uses of the image via alternative lmic apparatuses.

Like a laboratory in which diverse screens cohabitate, this experience pushes textual/imagistic narration to its limit, approaching the idea that cinema is reinventing reality. To make cinema is to materialize the real.

In this issue we include the work of artists who reinvent and interrogate new forms of narration. There is cinema to discover. Cinema shows us the invisible. It incarnates the past, present and future.

 

par Pascale Obolo

Contributeurs : Melissa Thackway, Lionel Manga, Myriam Dao, Melissa Gélinas, Pascale Obolo, Valérie Osouf, Seloua Luste Boulbina, Lotte Løvholm, Stéphane Malysse, Camille Moulonguet, Frieda Ekotto, Job Olivier Ikama, Job Olivier Ikama, Anne Gregory, Katia Gentric, Carole Diop, Clarence Thomas Delgado, Newton I Aduaka, Sean Hart, Patrick De Lassagne, Saad Chakali, Rehema Chachage, Laura Nsengiyumva, Geordy Zodidat Alexis, Katia Kameli, Nosana Sondiyazi, Louisa Babari In Conversation With Olivia Anani, Karen D Mckinnon, Laure Malecot, Michelange Quay.

 

Titre :

AFRIKADAA 8 – "IMAGE EN MOUVEMENT"

Date :

Novembre/Décembre/Janvier 2014/2015

Pages :

170

Directrice de publication :

Obolo Pascale

Directeur artistique :

Jay one Ramier

Pour plus d'informations :

contact@africanartbookfair.com

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