L’ère de la globalisation est, à l’évidence, postcoloniale. Pourtant, le postcolonial apparaît souvent moins comme le corrélat de la mondialisation que comme son envers. Se demander s’il y a un régime postcolonial des arts revient ainsi à s’interroger sur la dimension postcoloniale de la mondialisation artistique. Aujourd’hui, l’art, comme l’argent, ignore les frontières : c’est ce qu’il y a de plus fluide dans les échanges culturels. Il s’agira de saisir ce qui se produit aujourd’hui dans les arts visuels non à partir de « l’Occident » et de la mondialisation mais à partir du « reste du monde » et de la postcolonialité, croisant « vues d’ici » et « vues d’ailleurs ».
Seloua Luste Boulbina, avec le Laboratoire de changement social et politique et la revue Afrikadaa, propose un colloque autour de ces questions le 1er et le 2 juin 2015, à l’Université Paris Diderot.
Y a-t-il un régime postcolonial des arts ?
UNIVERSITÉ PARIS DIDEROT
1er juin : Amphithéatre Buffon
15 rue Hélène Brion 75013 Paris
2 juin : Amphithéatre Turing
Croisement rues Alice Domont et Léonie Duquet et avenue de France 75013 Paris