10 juin 2023, 20:31.
Le collectif Afrikadaa souhaite faire une mise au point à propos de l’affaire des jurés du diplôme de fin d’année des Beaux-Arts de Toulouse impliquant le texte de Samir Ramdani, intitulé Jury des diplômes à toutes épreuves publié dans le dernier numéro de la revue AFRIKADAA. Nous proposons également à la lecture sur notre site internet (ce qui n’était pas encore le cas) l’article afin que vous puissez l’apprécier à sa juste valeur.
– Samir Ramdani a écrit son témoignage 2 jours après la fin du diplôme en pensant qu’il était important de consigner des faits l’intimidation, du dénigrement et du harcelement dans un cadre officiel institutionnel sur fond de racisme. Samir Ramdani à hésité pendant un an avant de faire des démarches auprès de la direction de l’école pour signaler les faits énoncés. Cette dernière ne semblait pas au courrant de l’existence d’un problème.
– Samir Ramdani a donc demander à l’école une enquête administrative auprès de la direction des Beaux-Arts de Toulouse et du ministère de la culture qui encadre légalement les DNSEP.
– La direction a donc interrogé chaque juré. Les faits de comportements discriminants ont globalement été niés par les membres du jury à l’exception des imitations d’accent asiatique qui ont été confirmés par la seule femme du groupe Julie Béna, qui s’est d’ailleurs désolidarisé du droit de réponse.
– Suite à l’enquête, aucune personne n’a été sanctionnée.
Après avoir reçu le mél. de demande de « droit de réponse », le collectif AFRIKADAA a soulevé plusieurs incohérence de la part des membres du jury et des questions à propos de cet événement. Afin de s’auto-défendre de ce genre d’intimidation, veillez prendre connaissance de ces éléments :
1. L’article n’est pas publier sur le site internet donc ils ne se sont pas renseigner plus que cela.
2. Quels sont les compétences du jury incriminé pour juger qu’une question est décoloniale ou pas ? Compétences basées sur des faits matériels (articles, oeuvres jugés par des pairs ou des critiques d’art, diplôme d’études sur la question décolonial, parcours militant etc.)
3. Quel sont les propos de Samir qui à pousser à bout ledit jury ? La fragilité blanche est une technique récurrente dans ce genre de cas.
4. Si Mr. Olivier Dollinger a informé le directeur pédagogique, n’y a-t-il pas de preuve de cette échange par mail ou de compte rendu écrit comme il convent à la suite de ce genre d’information ? pourquoi, ce document n’est pas soumis à l’appréciation de tous-tes ?
5. N’étant pas présent au moment du jury. Nous demandons un audit de cet affaire au sein de L’école d’art afin que les accusation de blague raciste de Jean-Marc Chapoulie et les attaques visant les membre du jury soit tiré au claire ?
6. L’article est une témoignage qui ne serait souffrir d’aucune censure ou rature de la revue d’art contemporain et cela vaut comme tout témoignage de guerre.
Collectif AFRIKADAA