H et l’écologie du bluff
par PAW (4 juin 2022 à 21:28)
Malendure system’s slay us, don’t let dem fool our mixtape-world. Personne ne veut se cramer les mains pour éteindre sans gants les mega-incendies et bâter les grands entreprises criminelles et les orpailleurs de noirceurs — l’exposition Réclamer la Terre échoue (heureusement) sur une caye cimentée sans déchiffrer les os polis des sous-mondes (femmes de ménage, dealers, militant·es, éboueurs etc.) taclés par le bitume et les condés dedans les cales du 75.
- « Le poids, comb’ de tonne de carbone a émis et émet cette exposition qui s’autoproclame CRI écologique !? pérou, brésil, australie, guyane, usa… tout’ une logistique polluante ne serait-ce que pour déplacer artistes venant sur la capitale. Au moins, la commissaire de l’évène’ aurait pu indiquer sciemment et ostensiblement un BILAN CARBONE afin d’imaginer de nouveaux calculs du monde et inventer un langage math’ hors de tout technique et en mesure de soustraire nos pollutions saint’. Ç’aurait été un peu sérieux en vue des impératifs de décarbonisation, de déformation écologique, de réductions de notre consommation et de nos déplacements. Jà, on peut noter que ce soi-disant CRI ne sera pas suivi de métastase structurante et algébrique pour conception de futures expos en sein de cette institution. Equivalent à : d(𝛾u(t), 𝛾v(t)) = √2.t(1-(K÷12).t2 + O(t3)) quand expo→0 »
- « Les obras sont calli et écorelationnelles mais basta. Les artistes sont divers et forment une unité exotique ou presqu’. Très bien. L’exposition est composée de conseiller.es scientifiques sans visions sur le contexte français-colonial. Basta. Les recherches curatoriales s’écartent du regard eurocentrist’ et se parent d’une cornée dit’ globale mais pourtant le monde est incontournable, l’espace-temps de l’expo→ ne saurait miniaturiser l’immense étendue en une géographie hégémonique. Basta. L’ensemble des obras formule critique paracoloniale à partir de différents continents. Basta. iels réclament pacifique’ la fin de l’extractivisme mondiale. Basta. Les artistes recalibrent, dedans l’space-temps compartimenté, les humanités, les non-humains et les ‘cosystèmes en confluence. Oké. »
- « Les recherches exprimées ne sont pas actualisées ni mit en lien avec le lieu où s’déroule l’exposition — Et la Seine ? L’histoire de ce fleuve est qu’une peau desséchée sans passé ni poésie, le suicide de Celan ne glorifie goutte. Le commissariat arrive pas à cuisiner les oeuvres sélectionnées avec les enjeux les plus pointus de l’écologie décoloniale développés par exemple dans l’ouvrage Une écologynoire du philosophe, Norman Ferdinand Noël (!!) »
- « En surplus, dans Réclamer la Terre, il n’y a pas d’artistes autochtones francisé.es soit vivants dans les possessions coloniales françaises. On se demande bien pourquoi l’équipe curatoriale s’est aventurée à trouver des artistes d’Australie ou du Canada lors même qu’il y a des artistes avec des luttes primordiales et légitimes en mesure de tisser cette conscience écologique dans nos territoires racialisés !? Tout çà pour des roros… Le programme gouvernemental Australie Now mais aussi la fondation Opale et d’autres « soutiennent » phynancièrement la gamelle de cette expo→environnementaliste et permet de facto d’entretenir cette imposture et ce subterfuge curatoriale et intellectuelle. »
- « « L’arrogance est très différent de l’ignorance » (cf. Buju Banton), Elle autorise des détours sous couleur de diversités sans souffrir de l’anti-jouissance de la conscience des crimes des côlons français. C’est bien connu, les possessions coloniales de la France sont peuplées de forêts et d’atolls vierges sans traces indigènes. Nonobstant l’artifice de référence décoloniale et antiraciste (cf. Nathan Hare) et l’invisibilisation systémique des ancien’ colonies françaises dans cette réflexion écologique, Rien ne crie haro des ravages et de l’incurie de l’État Australien envers les communautés aborigènes dont le documentaire Another Country (2015) est icite une virtualité manquante. »
- Entretemps, un groupe d’amérindien.nes tentent de se suicider avec du mercure. On recense, depuis avril dernier, quat’ suicides de jeunes autochtones en Guyane et d’autres tentatives échouées.
- « Mais encor’, le coeur de l’exposition nous met dans le même van que des criminels écologiques récidivistes comme TotalEnergie et j’passe. Faut-il préserver de futur partenariat ou mécénat d’entreprises !? ou sabrer-décaler ad hominem lé grand’ sociétés polluantes et précieuses en commençant par le couple mode-cosmétique, GUERLAIN, RICHARDS MILES, DELEUZE&GUATTARI, BURBERRY… »
- « mon pendard, cé toujours la faute de personne ou de tout le monde, Pourtant « La densité de l’Histoire ne détermine aucun de mes actes » « je suis un homme, et c’est tout le passé du monde que j’ai à reprendre. Je ne suis pas seulement responsable de la révolte de SAINT-DOMINGUE… » — Frantz Fanon. »
- « JE conteste la fout’ notion d’homme conçu par l’Occident qui n’est que l’une des bris du miroir qui reflètent le visage d’un aryen. J’suis un « poisson politique » 𓆟 (cf. Sanglis) ayant pour paragon l’Homme-requin du Roi du Dahomey, BÉHANZIN, exilé en Martinique après l’invasion et le pillage de son royaume par les trou’pes françaises. »
- Entre-temps, une espèce non-humaine disparaît définitivement de la face de la terre.
- « ’exposition s’enferme dedans un habitacle hors-sol pris de vitesse lors même que des humanités asservies sont cloués à terre. Les banlieues parisiennes et les territoires français-coloniaux sont effacés du discours curatorial. Des lieux où « les condés sont trop yomb, ils ont rien pété d’la s’maine » (cf. H. La Drogue). Or dès midi, dans un quartier de la périph’, un ban de baleine est pourchassé par des capitaines ACAB (!!) de la BAC. Ils ont toujours en mémoire la révolution de 2005 sous le képis et dans les muscles, ils préparent un’ guerre raciale pour le match retour — on sait le bien, on se calibre aussi : Benzema re-mon-ta-da #2022 (nous jouissons tous, ou pas, de la référence car plus d’une seule conscience éclaira la nuit) ; violentes, ces chasses à l’ömme racisé performent l’imaginaire coloniale et se terminent parfois à l’hosto, l’anus ouvert, ou sous un lin, la trachée brisée.
Faire ban de baleine dedans la favelas,
Trahir l’humanité, sais pas encore comment !?
Soit, ne pas être au banc à cirer la hure de ce monde anti-noir. »
- « Malgré leur volonté de renoncer à l’eurocentrisme, l’équipe curatoriale manque de se nourrir des enquêtes à potentiel écologique esquissé par leurs prédécesseurs comme le commissaire d’exposition, Simon Njami basé à PAris et parti en 1992 à la Martinique pour un numéro spécial de Revue Noire : « Dans un café littéraire créole animé par Edouard Glissant, l’écrivain me faisait part de son projet de donner une autonomie à la Martinique en faisant d’elle le « premier espace écologique du monde ». La même problématique ressurgit dans chaque île : à quoi correspond l’identité caribéenne ? » (Joséphine décapité, Revue Noire, n°6, Caraïbe, 1992, page 40)
- « Le dispositif curatorial qui entoure l’installation de Megan Cope, Untitled (Death Song)(2020) [sans titre (chant de mort)] est aussi froid que celui du hall sous un soleil de plomb. Ne cuisinant pas l’intention de l’artiste, cet obras perpétue la « double profitasyion » écologique et coloniale hoir de l’Esclavagisation des noir.es et du Colonialisme exposée par le jeune philosophe, Norman Ferdinand Noël (!!) dans son livre Une écologynoire. Le chercheur indépendant mont’ par l’exemple de la plantation coloniale, qu’à partir de la modernité, la profitasyon de la totalité-nature a été agencée à celle du bondage des humanités africaines. Ainsi, l’exploitation intensive des humanités indigènes et celles transbordées en Colonie américaine allait de pair avec la déforestation et l’extermination des peuples autochtones et des communautés non-humaines. Norman Ferdinand Noël (!!) appelle cette agencement qui fait profitasyon du microcosme cannibale et des communautés vivantes : « l’habiter colonial ». »
- « Mo pa ka bité ké to, 𓊛 nous pagayons un va’a dedans l’évent, nous sommes pas des pirates. Revenons à l’installation Untitled (Death Song)(2020), un orchestre de chambre de six instruments composés de grand’ vis d’Archimède recyclées, de fût en acier, de cordes de piano & de roches. Encore, un désir aristocratique d’être le chef d’orchestre de la nature par domestication du dehors et son anthropomorphisme. »
« (Cette obras, mais je pourrais aussi bien la qualifier de « nka ») Ce nka transpose en complainte, le cri d’un oiseau d’Océanie en voie de disparition. Mais cette complainte, ne s’rait se limiter aux seules communautés animales non-humaines, com’ le montre Norman Ferdinand Noël (!!) en s’inspirant de la littérature caribéenne pour tympaniser sa philosophie souvent mal auditionnée pour contrefaire dé CRI policé.
Dans son roman Malemort, l’écrivain Edouard Glissant romance, sans volonté d’élucider, le meurtre en 1949 d’un réfractaire martiniquais par des gen’armes. Ces dernières reprochèrent, après coup, « mais ce n’est pas la balle qui l’a tué. C’est les oiseaux » (p.46) qui ont pris la vie du réfractaire, René Beauregard, ancien employé de l’Usine du Marin qui, après son licenciement par les usiniers, s’est résolu de se venger de ces békés de patron. Li va trouillé plusieurs personnes. Et pendant la cavale de Beauregard, alias Beausoleil, alias Beautemps, alias Beaucrabe, lé forces de l’ordre « dépistaient tous en lui le marron d’hier dont ils avaient gardé une crainte si affolante » (p.45)
« Et qui depuis sept ans ne faisait que fuir au-devant des gendarmes » (p.48).
« Ces gendarmes-là avaient pris l’habitude de faire un feu d’artifice sur chaque branche où on pouvait croire qu’un ortolan s’était posé. Tu vois la plume de l’oiseau, c’est feu. » (p.46)
« Dans cet étoilement où ils fusillèrent le hasard qu’ils avaient tant appelé : un oiseau qui s’éleva au-dessus de l’endroit où l’homme dormait invisible et qui ainsi déclencha cet énième et terminant tintamarre — un oiseau parmi six ou sept qui dormaient au-dessus de lui, avec lui — peut-être avait-il bougé ou soudain sifflé dans son rêve — et les deux gendarmes sans hésiter (mais à coup sûr sans aucune conviction) tirèrent sur ce branchage qui tremblait, comme l’homme tentait déjà mort de se dresser ils le criblèrent sans fin — de sorte aussi qu’il sur sa couronne d’oiseaux déchiquetés, qui l’accompagnèrent pour le voyage au-delà des eaux, — et qu’on peut dire qu’il réussit une mort sommeilleuse, loin du désert qu’avait été sa vie : (c’est les oiseaux, dirent-ils) » (p.58)
« (Il faut parler de ces gendarmes-là.) Ils plastronnent. Ils débordent d’une célébrité en fièvre et en rondeur. Chacun court voir le banc où on a charroyé le cadavre. Beautemps a grossi, depuis sept ans qu’il ne travaillait plus, dormant sous la branche et mangeant à ripaille derrière les cuisines des cases pendant que dans la grande pièce la famille assemblée se terrait. » (p.59)
« Dans la matérialité des espaces antillais effacés de l’exposition, ce sont ces mêmes vent d’armes pusillanimes qui se sont réfugié derrière des « C’est les oiseaux, dirent-ils » après avoir massacré à coup de feu feu feu la foule de gréviste en Mé 67″
« Soit, les alliances interespèces ne sont pas toujou’ infaillible. Certaines ont établit l’habiter coloniale « à même le sang du suicide des bêtes à feu » (cf. Césaire). Cependant, lé non-humains tués ou lé cris d’oiseaux mise en cage sont aussi l’analogie et la métastase politique de cardiocides d’humanité racisée et particulièrement dé femmes noires !!! Norman Ferdinand Noël (!!) relate dans son livre un meurtre dans son Bât’ universitaire en métropole — un étage en dessous de sa chambre d’étude : « Hélas, je sais ce que ressent l’oiseau en cage / Parce que l’oiseau en cage chante la liberté » (poèmes cités par l’auteur) »
« Une étudiante noire de la Martinique a succombé dans son sommeil des coups de son petit-copain noir d’origine haïtienne. Ce dernier — li s’appelle Jésus, cela ne s’invente pas — l’avait empêcher d’aller à l’hôpital malgré ses cris et suppliques de douleurs. Elle était enceinte de quelque mois. La nuit d’avant, li l’avait rosé de coups dans le ventre. Au petit matin, elle avait déposé une main courante au comico. Dans la soirée, de retour dans son logement contigu, elle a commencé à souffrir au ventre. Lui l’avait interdit de sortir du studio de 18 mètre carrée et intimer de se coucher sur le lit. Et que cela passera, pensant qu’elle pouvait tout endurer. Cela passa. Mais elle ne sentit plus son ventre. Au surlendemain, des CRIs ont éclaté… c’était ceux du petit-copain qui découvrait le corps sans vie, le ventre froid ! — Misogynoir dixit, le philosophe afroféministe, Norman Ferdinand Noël (!!), ce sont des violences et parfois féminicide frappant les femmes noires et pouvant survenir d’homme noir » »
- « Bien malheureux, ceux qui peuvent encore crier. Il se peut bien que cette exposition Réclamer la terre débute à l’an’ zéro de l’cologie cherchant un CRI lorsque nous-même nous suffocant h h h. Épuiser d’avoir crier haro ! depuis x siècles h h h. Le titre même de cette habitacle nous jette dans une insouciance hégémonique en usant de « signifiant vide », j’reprends les citations de Ernesto Laclau cité par Norman Ferdinand Noël (!!). L’infinitif du verbe transitif « réclamer » plante, sans gants, un flou ou une fleur 𓆰 de Seth, on ne sait si cette action sur ce terrain vague est passée, actuelle ou à prophétiser. La phrase à l’infinitif, en soi, n’ fait couac, « nous réclamer, je réclamer » sont des figures de style convenues. En bref, la titre a plutôt l’allure, face à l’effondrement en cours du vivant, d’une recette de cuisine, « réclamer la terre puis éplucher… proprement » ou d’une posologie clandestine « réclamer la terre puis par voie… administrer… ». Mais fait’ bélek : ne surtout pas confond’ comprimé et suppositoire. Enfin, ce qui pose problème, c’est du moins l’absence de subjectivité pareil à slogan publicitaire, un·e lobbyiste de l’industrie fossile est tout autant légitime de « réclamer » cette terre qu’un Kanak. Mais encor’, un volcan li peut réclamer la terre ? »
- Diga-bop-bop beep bop, chuis pas venu dribbler ni faire des petits ponts critiques puis lober les expo→ du Palais de Tokyo, de base, j’étais venu voir l’oeuvre de l’artiste Tabita Rezaire sans me fouler trop les neurones.
- « H ou le hoquet du poète Léon Gontran Damas : « Désastre, parlez-moi du désastre, parlez-m’en ». Cette injonction rhétorique pop à encrypter sous un caractère muet h h h une critique apyre capable de d’monter, comme un engin volé, le CRI de l’exposition Réclamer la terre. Ce cri de chien de faïence n’est ni un hurlement ni un ha ni un ho ni un hi mais un hallali à même de sacrifier « ceux sans qui la terre ne serait pas la terre » (cf. Aimé Césaire). C’est une glottophagie qui dilue la profitasyon coloniale liée au cahot écologique dedans un trou de vent naïvement global. L’écologie sans la libération des noir.es, sans aucune hie ni arme à feu, c’est du pipo, m’contrefout des miracles, préfère avec Aimé Césaire les lahars en vidé. Le commissariat entretient, pour les bobos et la popo, une écologie du bluff reproduisant des vies noires sans dignité avec des accélérations R2 vers le point final de l’extinction en cours des communautés les moins nobles. »
- « J’en veux pour preuve que ce projet curatorial noyé dans l’écologie du bluff dédaigne vies noires et épargne le racisme anti-nègre systémique : Tiens ‘onc, holà, oh là là, LES MÉCÈNES DU CERCLES ART & ÉCOLOGIE de l’exposition sont actuellement composés de la Maison GUERLAIN dont « le tribunal correctionnel de Paris a condamné à 6 000 euros d’amende le descendant du fondateur pour injure raciale. » Le hoir condamné à plaid’ son innocence avec l’indécrottable « je ne suis pas raciste, j’ai des amis noirs ». — Ah bon. La just’ice a tout de même condamné et sanctionner ses propos racistes qui suivent : « Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin… » — Moo, dëgg la, Ah bon. »
- « Or quelques mois avant son procès, le larron qui profite encor’ des retombés matériels via les avantages fiscaux du mécénat et du capital sympathie du Palais de Tokyo fait tombé une énième attaque aveugle, qu’on appréciera à sa juste valeur : « La France est un pays de merde, c’est une boîte de merde et en plus on n’est servi que par des immigrés. » »
- « Mais ils diront « C’est les oiseaux ». En négligeant lé rudes proses anti-noir affligées au sous-monde, vous pouvez toujours regarder cette exposition « comme vous écoutiez la mer et un combat de chiens et l’oiseau tragique dans le vent et les sables d’acier face aux vagues. »
Sinon, il est temps d’être beaucoup plus hadal, non pas consentir à une seule profondeur mais peupler l’espace-temps avec l’instinct des variétés insoupçonnable de l’Antarctique.
Penser de loin, l’étendue est une surface continue et sans fracture, « l’imagination en est impossible, et d’ailleurs inutile. Imaginer les terres australes et tout ce qui vous en sépare est inutile dès lors que l’avion vous y porte en vingt heures. Aujourd’hui, si l’imagination est impossible, c’est pour la raison inverse : c’est que tous les horizons ont été franchis, que vous êtes confronté d’avance avec tous les ailleurs » (cf. Jean Baudrillard)
Ainsi, ne pas tomber dans la manie d’indiquer l’état civil des artistes pour faire valoir les félicités d’un exotisme, le fichage c’est l’affaire de la police. Ils ont de quoi faire, « les condés sont trop yomb, ils ont rien pété d’la s’maine ».
- « Delà, renouer avec la matrice du monde qu’est la terre en entrant dedans « Nono : Soil Temple » de Tabita Rezaire, un voyage « à l’opposé de l’intourist meurtrier de l’habiter colonial ». Or nous ne serons donner illimité au concept de « Terre-mère » et ce, en s’appuyant sur les travaux de Norman Ferdinand Noël (!!) qui imagine les déphosphorescences actuelles et à venir du vivant en des « échos lancinant de la fin du monde ou en un horizon tracé par un chien aveugle qui cherche à ce mordre la queue ». Tout en sachant que l’horizon est une illusion et que nous vivons des fin du monde tous les jours : v’la là là « regardez la fin du monde » »
- « Ainsi, tout com’ le retour du polygénisme racial par la grâce de la génétique « dans un contexte où la possibilité de transformer le vivant et de créer des espèces mutantes ne relève plus uniquement de la fiction » afin d’écarter « les races jugées ‘indésirables’ ». Le corset des idées de patati-matrice et de patata-mère, qui font un peu trop papa-maman sans aucune forme de totémisme, sont fichu par l’ingénierie génétique (gen. est l’étymologie de phallus dans un’ lalangue inconnue.) Il n’est plus inconcevable ‘jourd’hui d’imaginer, com’ dans un livre saint ou un roman de science-fiction, des naissances industrielles par non fécondation de l’ovule d’un mammifère-humain soit la réalisation de l’annonciation de la Vierge Marie (toutefois, la parthénogenèse est possible chez plusieurs espèce dont les vertébrés mais pas chez les mammifères-humain. Certains oiseaux se sont plier à l’auto-fertilisation sous la pression de la captivité). Nous espérons bien ne pas assister au vêlage d’un petit Jésus dont l’existence même est jà un énorme télé-matricide voire une réapparition susceptible de la matrice de la race.
La conscience écologique n’amerrira pas sans le courage des vies au dégrad de l’humanité. Delà, la terre et les communautés de pierre et de sang sont de plus en plus négrifiées. Avant même la destruction de la planète, les entrepreneurs milliardaire et leurs hordes de chercheurs sont jà prêt à « expédier l’excédent de nègres dans la lune » (cf. Yambo Ouologuem). L’US Commercial Space Competitiveness Act adopté sous le gouvernement Biden-Obama est un projet d’extractivisme stellaire qui autorise de nos jours les « citoyens américains d’entreprendre l’exploration et l’exploitation commerciales des ‘ressources spatiales’ ». Les damnés de la terre seront bientôt les engagés d’une plantation sur un astéroïde parmi des milliards. Le travail de pollution a jà commencé, les voyages dans l’espace en fusée habitée se mettent en orbite géostationnaire, les recherches sur l’extraction de matière et d’eau lunaire sont en cours, leur mise en exploitation ne s’rait tarder un millénaire.
Regardez 𓁹𓁹 : la fin du monde, nous fusille du regard ! »
Certaines lectures laissent des traces, tout mes loess viennent des textes d’Appolinaire le mysigone, mais aussi des éclairs de Grimm et Diderot. Je cogite toujours la sprezzatura de Simon Njami, la millitance des récits de Pascale Obolo et l’oeil féministe des critiques de Elisabeth Lebovici. Saisir et redonner tout’ sa pesanteur au sexe de la beauté (car ils z’ont tous « la beauté », « la beauté » dans la bouche) et puis et puis relancer le vent d’avant la beauté, v’la ce serait çà le gros ankhre de cette écriture mienne qui entend le « nous-je-tu-vous-iel-s » incrée de l’exposition Réclamer la terre. C’est la gravité, le vent. Mes forces aux peuples autochtones (des Guyanes, d’Afrique, d’Amériques et d’Océanie) qui perdent, sans sommation, leurs précieuses jeunesses à l’ombre de la modernité-télé-éthnocide. C’est la gravité, le vent. Vous aurez reconnu ou pas dans le personnage conceptuel Norman Ferdinand Noël (!!), les singularités de Norman Ajari, Malcom Ferdinand, Fania Noël. D’autres auteur·es inattendus et parfois remixés jalonnent ses vagues lignes : Marguerite Duras, Jean Baudrillard, Suzanne Roussi (j’encrypte, je me camoufle), Sanglis qui n’est autre que Edouard Glissant, Edouard qui parle souvent de CRI dans ses textes théoriques, je dis ça commmmmme ça, H. La Drogue (Wélélé la musique noire), Franklin Frazier et son concept de « monde du bluff » dans son ouvrage « Bourgeoisie noire » qu’il serait trop lent long de développer icite. Et encore, Maboula Soumahoro, Yambo Ouologuem dont un congolais m’a appris à prononcer en langue son prénom, Herman Melville et son capitaine ACHAB à qui j’ai soustrait la lettre H et bien d’autres comètes qui sifflent au loin. *P.S : Mathieu Boncour du Palais de Tokyo reconnaît que la production de cette expo→ représente un « impact carbone élevé ». Basta.
Bientôt, une nouvelle espèce sera aperçu : ******* radioactive.
PAW PAW PAW ················································ RER C, Choisy — Cayenne, Guyane.
PAW (Paul-Aimé WILLIAM) : Membre de la revue AFRIKADAA et doctorant en histoire de l’art de la Guyane (EHESS & IMAF).